Quand la rénovation énergétique sublime la valeur immobilière

En 2025, acheter ou vendre un logement ne se résume plus à sa superficie ou son emplacement. Un critère est désormais au cœur de toutes les décisions immobilières : sa performance énergétique. Et c’est là que la rénovation énergétique devient un véritable levier de valorisation.

Rénover, ce n’est pas seulement consommer moins. C’est faire grimper la valeur de son bien, accélérer sa vente et séduire des acheteurs de plus en plus exigeants.

Voici pourquoi – et comment – la rénovation énergétique peut sublimer la valeur de votre maison ou appartement.

Depuis la réforme du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), chaque bien immobilier est noté de A à G. Cette étiquette énergie est désormais :

• Obligatoire sur toutes les annonces de vente ou location,
• Directement liée à la valeur du bien,
• Un critère d’exclusion pour les passoires thermiques (classes F et G).

• Une maison classée A ou B peut se vendre 5 à 15 % plus cher qu’une maison équivalente classée E ou F.
• Et à l’inverse, un logement F ou G peut subir une décote de 10 à 25 %, selon les régions.

Avec l’entrée en vigueur progressive des interdictions de location :

• à partir de 2023 : interdiction de location pour les logements G+
• à partir de 2025 : interdiction de tous les logements classés G
• à partir de 2028 : les logements classés F
• à partir de 2034 : les logements classés E

Un logement mal noté, c’est donc :

• Moins de valeurs sur le marché,
• Des acheteurs frileux, face aux travaux à prévoir,
• Des frais de financement plus élevés (écoprêt conditionné au DPE),
• Une revente plus lente et plus difficile.

Tous les travaux n’ont pas le même impact.
Voici ceux qui combinent gains énergétiques et valeur ajoutée immobilière :

Travaux Gain énergétique X Impact sur valeur

• ITE (isolation des murs) : jusqu’à 25 % de gain énergétique, impact fort sur la valeur du bien
• Isolation combles/toiture : jusqu’à 30 % de gain énergétique, impact fort
• Remplacement du chauffage (PAC) : jusqu’à 30 à 60 %, impact fort
• Remplacement des fenêtres : 10 à 15 %, impact moyen à fort
• Ventilation (VMC double flux) : 10 à 15 %, impact moyen

 

Donc, en rénovant intelligemment, on peut faire grimper le DPE de 2 à 3 classes, et ainsi transformer un bien « à rénover » en bien recherché.

L’État soutient la rénovation énergétique via de nombreuses aides, ce qui améliore aussi le retour sur investissement immobilier :

• MaPrimeRénov’ : jusqu’à 70 000 € pour une rénovation d’ampleur
• CEE (Certificats d’Économies d’Énergie) : cumulables
• TVA à 5,5 % sur les travaux d’amélioration énergétique
• Éco-PTZ jusqu’à 50 000 €
• Déblocage de l’épargne salariale pour les travaux

Ces aides permettent de réduire votre reste à charge de 40 à 70 % selon les cas.